Développement personnel et développement durable
Je sens déjà comme une lassitude face au déferlement médiatique concernant la conférence de Copenhague. La culpabilisation et la peur ne suffisent pas à faire évoluer durablement les comportements.
Le développement personnel me semble plus prometteur de ce point de vue, comme si travailler sur soi pouvait ouvrir sur de réels changements de comportements plus « citoyens », plus « écolos »
Je voudrais citer trois penseurs à l'appui de cette thèse.
Le premier s'appelle Joseph Lebret. Ce dominicain est le père de la formule reprise par Vatican II invitant au « développement de tout l'homme et de tous les hommes ». En devenant plus hommes, nous nous soucions davantage de tous les hommes.
Le second, Pierre Rabhi agronome, prône une sobriété heureuse qui passe par l'exercice de la simplicité volontaire. Cette sobriété n'implique pas l'extinction des désirs, mais leur orientation dans un autre sens que le « toujours plus ».
Le troisième, Thomas d'Ansembourg, formateur en communication non violente plaide pour une intériorité citoyenne. Il est difficile de faire bouger le monde si l'on a pas travaillé un peu sur soi et ses réflexes automatiques.
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