Renouer une relation
Lors du colloque « réinventer la culpabilité » organisé au Collège des Bernardins (voir aussi Saine culpabilité ), j'ai été très intéressé par l'intervention de sœur Sophie Ramond linkqui a écrit un livre intitulé « leçon de non-violence pour David » où elle
effectue une analyse narrative et littéraire du premier livre de Samuel versets 24-26.
Lors de son exposé, elle est revenue sur l'idée de justice dans l'Ancien Testament qui présente à ses yeux deux conceptions différentes :
- la première vise une réparation d'un dommage. Avec donc un jugement qui cherche à identifier un fautif et déterminer une tâche à effectuer en guise de pénitence.
- la seconde s'intéresse davantage à rétablir une relation blessée. Ce qui compte alors, c'est de rétablir un lien sans forcément s'attarder pour distinguer un gagnant et un perdant. On peut en trouver un exemple dans le premier chapitre du livre d’Esaie au verset 18 où Dieu après avoir formulé des reproches à son peuple l’invite à discuter avec lui plutôt que de vouloir lui infliger une punition. link
Cette dernière approche me semble à la base de la communication non violente.
Elle invite à se demander quelle est notre intention lorsque l’on veut résoudre un conflit. Est-ce pour trouver un coupable et obtenir une réparation ? Ou est-ce pour faire vivre une relation de qualité, comme le préconisent la communication non violente et l’Ancien Testament.
Lors de son exposé, elle est revenue sur l'idée de justice dans l'Ancien Testament qui présente à ses yeux deux conceptions différentes :
- la première vise une réparation d'un dommage. Avec donc un jugement qui cherche à identifier un fautif et déterminer une tâche à effectuer en guise de pénitence.
- la seconde s'intéresse davantage à rétablir une relation blessée. Ce qui compte alors, c'est de rétablir un lien sans forcément s'attarder pour distinguer un gagnant et un perdant. On peut en trouver un exemple dans le premier chapitre du livre d’Esaie au verset 18 où Dieu après avoir formulé des reproches à son peuple l’invite à discuter avec lui plutôt que de vouloir lui infliger une punition. link
Cette dernière approche me semble à la base de la communication non violente.
Elle invite à se demander quelle est notre intention lorsque l’on veut résoudre un conflit. Est-ce pour trouver un coupable et obtenir une réparation ? Ou est-ce pour faire vivre une relation de qualité, comme le préconisent la communication non violente et l’Ancien Testament.
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