Evangéliser, annoncer une bonne nouvelle
Benoît XVI organise un nouveau dicastère pour « la
nouvelle évangélisation ». L'expression m'embarrasse toujours un peu. En tant que chrétien, je suis fier de témoigner de ma foi lorsque l'occasion se présente. Mais est-ce que je le fais
sous une forme nouvelle ou à l'ancienne ?
Dans les stages de développement personnel, je rencontre des personnes qui se posent des questions de sens et souhaitent partager leur recherche spirituelle. Souvent un échange se noue, mais
plutôt entre deux personnes en chemin toutes les deux.
Il n'y a pas d'un côté celui qui sait (le chrétien) et l'autre qui ne sait pas (le pratiquant de développement personnel). C'est plus compliqué. Pour autant, je ne
crois pas que tout se vaut. Mais je ne souhaite pas éteindre la recherche des personnes que je côtoie en déversant un flot de convictions, comme on jetterait un seau d'eau sur une allumette.
En fin de compte, je préfère parler d'annonce de la bonne nouvelle qui me semble à la fois indiquer le coeur de ma foi et la modestie de ma démarche.
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