Dons reçus et dons donnés

Je suis toujours réservé par le discours des chrétiens sur le don de soi. Lorque l’on a un peu travaillé pour mieux se connaître, on se rend compte qu’il n’est pas simple de donner gratuitement. Nos bonnes actions dissimulent souvent notre désir d’acheter une reconnaissance.

Le développement personnel permet d’identifier nos marchandages plus ou moins conscients. Faut-il pour autant abandonner toute idée de dons ?

Je lis le dernier livre de Christoph Theobald, intitulé “Vous avez dit vocation ?” (Bayard). Ce jésuite invite à trouver ce qui nous rend uniques, à identifier notre vocation. Il dessine les conditions pour donner, sans chercher à séduire ou à arriver premier dans la course à la reconnaissance.

Il peut y avoir de la légèreté à transmettre ce qui nous a été donné, que je porte d’unique. Cette question mérite d’être posée en ce joli mois de mai. Qu’est ce que je n’ose pas donner, que je ne mets pas en avant, qui me caractérise et pourrait aider les autres ?