La gourmandise … de nourritures intellectuelles
La gourmandise serait un vilain défaut et il serait bon en période de carême de réduire sa consommation de bonnes choses. Dans le collimateur : le chocolat, qui apporte tout de même du magnésium et qui ne mérite donc pas tant d’indignité.
Mais la gourmandise ne concerne pas que la nourriture. Et il est souvent plus difficile de ne pas céder à la gourmandise de … connaissances
intellectuelles. Ingurgiter des informations, des livres, des articles, des pensées. Passer d’une idée à l’autre.Se shooter à la nouveauté, aux projets.
“A force de remplir un vide intérieur, ce qui pourrait se révéler de plus profond de soi ne trouve jamais accès”, explique l’écrivain Sylvie Germain dans la revue Prier de mars.
Pour le chocolat, c’est simple, il “suffit” d’être fort lorsque l’on fait ses courses et de ne pas acheter des tablettes. Pour la gourmandise
d’idées, c’est plus compliqué.
Je propose quelques pistes, ne pas laisser sa boite mail ouverte en permanence. Ne pas allumer la radio dès que l’on a ouvert un oeil, ne pas lire plus d’un quotidien par jour. Le jardinage aussi parait-il permet de délaisser l’agitation intellectuelle. Si vous avez d’autres trucs, je suis preneur.
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