Gentil ou vrai ? Plutôt bienveillant avec soi-même et les autres
Le magazine Psychologie organise “la journée de la gentillesse” ce 13 novembre. J’en profite pour revenir sur le titre du livre de Thomas d’Ansembourg “Cessez d’être gentil, soyez vrai”. Ce best seller du développement personnel montre à juste titre comment la gentillesse peut dissimuler de la lâcheté et de la compromission.
Le risque est réel, notamment dans certains univers chrétiens. Derrière une gentillesse de façade, il est tentant de cacher beaucoup d’hypocrisie. Souvent, cette attitude débouche sur un pardon à bon marché, facilement distribué. Le mal subi n'est pas nommé et la relation ne repart pas sur de bonnes bases.
Pour autant, il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse, chacun cherchant à balancer à l’autre sa vérité. Et tant pis pour celui qui se trouve en face. C'est parfois l'excès de certaines formations en développement personnel. Quand j'entre en relation, quelle est mon intention ? Dire ma vérité, être gentil ? Difficile de trancher.
J’aime bien le mot “bienveillant” qui permet de concilier d’être vrai et gentil. Cette bienveillance s’exerce aussi bien sur ses propres besoins que sur ceux des autres. Elle autorise à formuler des refus. Nous pouvons chercher à être gentil, tout en affichant clairement nos attentes dans une relation. Bonne fête de la gentillesse.
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