L'empathie et les deux collines.

Décidément, il est beaucoup question d'empathie dans notre société. Le psychanalyste Serge Tisseron publie ainsi « L'empathie, au coeur du jeu social ». C'est vrai qu'elle pourrait être davantage présente dans ce domaine.

Mais jusqu'où comprendre l'autre ? Devons nous prendre sur nous toutes ces souffrances ? La communication non violente (ou bienveillante) offre une image éclairante. Lorsque nous dialoguons, explique-t-elle, nous nous exprimons de notre colline, en nous adressant à un interlocuteur qui parle de sa colline. Dans un premier temps, nous pouvons prendre conscience des sentiments et les besoins éprouvés à partir de notre colline, puis aller faire un tour sur sa colline pour prendre connaissance des siens.

Nous pouvons alors rester un moment sur sa colline, en l'écoutant avec empathie, sans pour autant approuver tout ce qu'il nous dit. Mais au moins l'autre peut-il se sentir entendu.

Cette image des deux collines m'aide à trouver une attitude d'écoute, dans laquelle je respecte mes besoins, tout en étant réellement disponible à l'écoute de mon interlocuteur.

En accompagnement individuel,  je propose de repérer ses propres besoins, avec la grille de la communication bienveillante, mais aussi de voir pourquoi il est difficile d'écouter ceux des autres. Dans cette optique, l'accompagnement en mémoire cellulaire peut aider à comprendre comment le corps garde en mémoire des conflits non résolus qui nous empêche d'écouter notre entourage. 

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