Délicate auto-empathie
Il n'est pas simple de présenter ce que peut être l'auto-empathie. Et pourtant, les occasions ne manquent pas de la mettre en oeuvre durant une journée.
Parmi les définitions possibles, je propose « s'accueillir avec la même bienveillance que l'on porterait à son meilleur ami ». Ce qui pourrait inciter par exemple à trouver les mots adéquats pour se réconforter. Et ce serait déjà beaucoup. Mais nous risquons de rester à un niveau des « bonnes » pensées, au risque d'atteindre la surchauffe neuronale.
Descendons alors en nous même pour discerner quel sentiment nous habite. Ce serait mieux. Comment les nommer ? Est-ce de la peur, de la colère, de la tristesse ? Mais là, je crains, à nouveau, que nous remontions dans le cortex pour analyser ce qui nous arrive.
C'est pour cela que je préfère porter mon attention sur ce que je ressens physiquement. Est ce qu'il y a de la tension en moi ? Est-ce dans les épaules, le ventre, le plexus ? Quand j'ai localisé cette tension, je reste quelques secondes avec. Puis je me demande de quoi ai-je besoin, là maintenant ? Souvent, c'est de plusieurs bonnes respirations (une seule ne suffit pas), mais cela peut être aussi aller boire un verre d'eau, ou marcher un peu. Voilà la forme que prend pour moi l'auto-empathie, et vous ?
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