Peut-on dialoguer avec tout le monde ?
Dans le cadre des États généraux du christianisme, j'anime ce vendredi un débat
sur le thème « Peut-on dialoguer avec tout le monde ? » , avec la pasteure Florence Taubmann présidente de l'amitié judéo-chrétienne et Christophe Roucou, du service des relations avec
l'islam pour de la conférence des évêques de France.
Pour le préparer, je me suis exercé à voir ce que la communication non violente (ou
bienveillante) peut apporter à ce débat, en reprenant les quatre étapes de la méthode
Elle conseille tout d'abord d'observer le plus objectivement possible ce qui peut faire l'objet d'un conflit. Si l'on prend l'exemple de ce pasteur qui voulait
brûler le coran, combien de fidèles réunit-il ? Qui est-il vraiment ? De ce point de vue les médias ont un rôle essentiel pour remettre en perspective les événements. Qu'est-ce qui fait l'objet
d'un désaccord ? Relève-t-il de la polémique ou d'une réelle différence de vue ?
Dans un second temps, la CNV invite à exprimer ses sentiments : la peur parfois devant certains propos extrêmes, la perplexité devant des points du dogme de l'autre
(la polygamie par exemple), la joie de prendre un temps pour se réunir. Il est bon de voir que nous partageons tous la capacité à ressentir des sentiments similaires.
Puis vient le moment d'exprimer ses besoins : de convivialité, peut être même de fraternité, des besoins aussi de clarification, de sécurité, de respect
aussi.
Dernière étape : formuler des demandes, je vous laisse répondre par vous-mêmes : quelles demandes aimeriez-vous formuler à d'autres croyants ?
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