Jésus-Christ ? Non Michael Jackson.
Au sommet de sa gloire, John Lenon prétendait être plus célèbre que le Christ. Mais à l’époque personne n’avait pu vérifier la validité de cette affirmation. Avec
Michael Jackson, c’est différent. Le jour de l’annonce de sa mort, la planète entière s’est rué sur Internet obligeant le pourvoyeur d’accès “google” a fermé son site ! D’après les évaluations des
spécialistes, ce matin-là, le trafic a tout simplement doublé ! Qu’on se le dise, Michael Jackson est plus connu que Jésus.
Comment interpréter cet engouement ? J’émets l’hypothèse que l’existence de Michael Jackson nous parle des attentes religieuses de notre époque.
- 1) son image évoque l’innocence et la fragilité. Battu par son père, obligé de chanter à trois ans, il a pourtant cherché à construire une vie généreuse. La violence n’a pas toujours le dernier mot.
- 2) il est l’auteur de cet hymne à une mondialisation heureuse: “We are the world”, des chanteurs de tout horizon, réunis pour lutter contre la faim. La planète veut croire à cette utopie fraternelle, surtout en ces temps de crise économique et financière.
Tout cela ne suffit pas à faire de Michael Jackson une idole (sa vie comprend des zones d’hombre). En regardant la soirée hommage à Los Angeles, je ne pouvais m’empêcher de penser à Barack Obama. Le plus grand dirigeant politique est de couleur noire. Il ne reste finalement que la religion catholique qui résiste. Gageons que je vivrais assez vieux pour voir un jour un Pape basané.
Comment interpréter cet engouement ? J’émets l’hypothèse que l’existence de Michael Jackson nous parle des attentes religieuses de notre époque.
- 1) son image évoque l’innocence et la fragilité. Battu par son père, obligé de chanter à trois ans, il a pourtant cherché à construire une vie généreuse. La violence n’a pas toujours le dernier mot.
- 2) il est l’auteur de cet hymne à une mondialisation heureuse: “We are the world”, des chanteurs de tout horizon, réunis pour lutter contre la faim. La planète veut croire à cette utopie fraternelle, surtout en ces temps de crise économique et financière.
Tout cela ne suffit pas à faire de Michael Jackson une idole (sa vie comprend des zones d’hombre). En regardant la soirée hommage à Los Angeles, je ne pouvais m’empêcher de penser à Barack Obama. Le plus grand dirigeant politique est de couleur noire. Il ne reste finalement que la religion catholique qui résiste. Gageons que je vivrais assez vieux pour voir un jour un Pape basané.
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