Comment l'accompagnement en mémoire cellulaire permet de travailler sur le syndrome du jumeau perdu.
En me formant à l’accompagnement en mémoire cellulaire, j’ai découvert notamment combien de nombreuses personnes sont confrontées à une problématique gémellaire. Dans les familles, les jumeaux ou les jumelles sont rares. Mais en réalité, de nombreuses personnes ont vécu les premiers mois de leur existence intra-utérine en compagnie d’un autre embryon. Il disparait avant le troisième mois. On peut identifier cette présence dans le placenta retrouvé à la naissance. Cela explique aussi en partie les saignements observés lors des trois premiers mois de la grossesse qui traduisent l’évacuation des résidus d’un jumeau non viable. Le professeur Walter Stoeckel, président de la société allemande de gynécologie et obstétrique a été le premier à s’intéresser à ce sujet dès le lendemain de la Seconde Guerre. De nos jours les études évaluent entre 15 % et 25 % le nombre de présences gémellaires.
Les jumeaux monoamniotiques ont vécu dans la même poche amniotique, avec la possibilité de se toucher. Les jumeaux biamniotiques évoluent dans deux poches différentes. Ils perçoivent l’autre à travers une sensation de chaleur et de mouvement.
Cette présence peut expliquer l’envie de fusionner avec son partenaire amoureux ou dans les relations amicales. Cela aide aussi à comprendre des moments d’abattement et de tristesse. La personne a la sensation d’être à nouveau abandonnée.
Le test du corps pratiqué dans l’accompagnement en mémoire cellulaire permet d’identifier si la personne a vécu cette situation. Selon mon expérience, le test ne nous amène pas tout de suite sur ce tableau. Les premiers rendez-vous invitent à travailler sur ce qui entrave les relations avec les autres et à trouver sa place. Ils permettent des premières prises de conscience sur son histoire. Mais des difficultés demeurent. C’est alors que le test du corps nous amène sur ce tableau. Il permet de valider la présence de ce jumeau ou jumelle.
Il arrive aussi que la personne se pose la question de la présence de cet autre. Et alors nous testons directement sur le tableau concernant ce sujet. Le test peut révéler la présence d’un jumeau réel, d’autre fois il s’agit plutôt d’un jumeau symbolique, par exemple le fait de venir après une fausse couche ou une interruption volontaire de grossesse. La problématique peut alors davantage évoquer le syndrome de l’imposteur qui prend la place de l’autre.
Mais revenons aux situations de présence d’un jumeau ou une jumelle réelle. Il peut expliquer plusieurs sentiments étonnants.
Le premier désigne une culpabilité diffuse d’être en vie. Il y a parfois la sensation d’avoir « dévoré » l’autre, d’avoir contribué à sa disparition. Ce qui est faux d’un point de vue médical. Nous pouvons alors tester des âges dans la grille de vue où ce sentiment s’est manifesté à nouveau. Mais il s’agit surtout d’observer comment cette culpabilité pèse sur la mise en avant de la personne. Elle n’a rien fait de mal, et elle n’a pas à s’excuser de vivre. Comme toujours, nous prenons le temps de percevoir les sensations du corps qui sont associés à cette culpabilité.
La deuxième attitude constitue une variante de la première. Elle induit les personnes à se mettre des situations où elles ne parviennent pas à sauver les autres. Et elles en ressentent un profond désarroi. C’est comme si la vie les avait programmées pour échouer à aider les autres. Il y a alors une prise de conscience à effectuer sur ce trop grand investissement mis au service des autres.
La troisième attitude découle des deux premières. Elle se traduit par une difficulté à se mettre en avant. Plusieurs fois, j’ai accompagné des personnes dans une période où elle voulait donner une autre orientation à leur vie. Elles avaient des capacités. Il était clair que le moment était propice à un changement. Mais elles ne parvenaient pas à montrer leur potentiel, leur force. C’est comme s’il leur fallait rester petit et modeste.
La quatrième attitude concerne la recherche de son double dans les relations. Elle peut expliquer des difficultés à être en couple. La personne a vécu durant les premiers mois dans une harmonie forte avec l’autre, comme une sensation de paradis perdu, doux et chaud. Chaque coup de foudre réactive ce souvenir incroyable. Mais cela devient insupportable quand vient la période de réajuster la relation et d’apprécier un être différent de soi. Le travail consiste à mettre de la conscience sur le scénario qui se rejoue, tout en ressentant ce que le corps a vécu à la fin de cette infinie proximité du début.
Si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à me poser des questions.
Nous pouvons aussi effectuer une séance à ce sujet en présentiel ou en visio. Je suis joignable au 06 20 95 82 40 ou par mail cultivetestalents@live.fr
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