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Étienne Séguier, thérapeute

Mémoire cellulaire : tester où nous en sommes dans nos deuils

9 Février 2023, 12:06pm

Publié par Etienne Séguier

Faire son deuil : l’expression est devenue courante. Elle s’applique lors de la disparition d’un proche, mais aussi dans le cas d’un projet qui ne verra pas le jour ou d’une relation qui s’arrête. Je voudrais dans cet article montrer comment un outil comme la mémoire cellulaire permet de l’utiliser de manière plus profonde et aidante quand on vit une perte.

Mais auparavant voici une brève présentation des quatre étapes de ce processus.

 La phase de choc et de déni.  La personne est sidérée par ce qui vient de se passer. Elle sait en théorie que l’autre n’est plus là, ou que le poste qu’elle visait a été confié à un autre, ou que la personne avec qui elle était en couple est partie. Mais elle vit comme si cela n’était pas arrivé.

La phase de protestation : La personne réaliste progressivement la perte de cette relation, de cet espoir, de ce projet. Et elle cela s’accompagne d’une contestation de cette réalité. « Ce n’est pas normal, pas juste, que cela intervienne maintenant. » Et il est bon que cette colère s’exprime, car elle permet de sortir de la sidération et du déni. La personne reprend l’initiative et subit moins.

La phase de “désorganisation” :  Le proche décédé n’est plus. La poste poste tant rêvé a définitivement été donné à un autre. Le partenaire ne reviendra pas. L’existence s’en trouve chamboulée, les repères bouleversés, avec des conséquences concrètes qui malmènent le quotidien.

La phase de réorganisation et d’adaptation : La personne a réorganisé sa vie, en intégrant l’absence, en réorientant son existence sur d’autres projets, en investissant d’autres relations.

Contrairement à une idée répandue, le mécanisme de deuil n’est pas linéaire, mais obéit plutôt à un mouvement de spirale. Concrètement, la personne peut être dans la troisième phase de désorganisation, puis revenir à la deuxième de protestation un moment, car elle a besoin d’exprimer sa contrariété. On parle d’une spirale où l’on semble parfois effectuer des retours en arrière, mais qui permet de sortir par le haut d’un deuil, en retrouvant un élan.

Ce schéma est l’un de ceux qu’on utilise dans le cadre d’un travail en mémoire cellulaire, avec ce qu’on appelle le test en bio résonance cellulaire. Concrètement, le praticien pose la main sur l’avant-bras de la personne, pour tester l’étape dans laquelle elle se trouve. Souvent, les personnes estiment être plutôt dans les phases 3 ou 4. Or à leur grande surprise, le test fait régulièrement apparaître qu’elles sont « encore » à la première ou à la deuxième, .

Je pense par exemple à cette femme de quarante ans qui a été très amoureuse d’une personne qui n’était pas disponible quand elle avait une vingtaine d’années. Le test montrait qu’il n’était pas encore clair pour elle que cette relation n’était pas possible. Elle était encore dans la phase du déni. Quand je lui ai dit cela. Elle a reconnu qu'effectivement elle se disait qu'une histoire entre eux était encore envisageable. 

Ce test permet de mieux comprendre pourquoi la vie semble parfois comme à l’arrêt. Et cela change la qualité du travail à entreprendre. Dans le cadre de l’accompagnement en mémoire cellulaire, on peut aussi tester comment faire un pas de plus, pour passer à l’étape suivante. Cet exemple illustre bien le décalage existant entre ce que notre mental nous raconte « C’est bon, je suis passé à autre chose » et ce que notre être vit réellement.

Cette approche me parait d’autant plus intéressante que nous sommes dans une période de profonds changements, où nous devons lâcher un certain nombre de façon de vivre, d’attentes, d’espoir. Cela n’implique pas forcément une vie plus triste, mais que l’existence peut se déployer autrement, si l’on s’engage dans ce fameux travail de deuil.

Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez prendre un rendez-vous pour une séance en mémoire cellulaire afin de tester où vous en êtes. Cela peut aussi être l'occasion d'avoir une première expérience de ce qu'est un accompagnement en mémoire cellulaire.

  • En cliquant par mail cultivetestalents@live.fr ou en cliquant ici
  • Ou en m’appelant au 06 20 95 82 40
  • Durée du rendez-vous : 1 heure
  • Tarif : 80 euros

En savoir plus sur le déroulé d'un rendez-vous en mémoire cellulaire

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