Lâcher prise, laisser aller, abandon
Bel échange lors des Etats généraux du christianisme durant la table ronde sur "le corps un chemin spirituel". Notamment sur l'ascétisme. "Les pères du désert ont pu expérimenter qu'il conduisait souvent vers une sorte d'héroisme spirituel" a pointé Ysé Tardan-Masquelier.
Si l'on ne cherche pas devenir un héros, que faire ? Lâcher prise ? Mais alors ne risque-t-on pas de tomber dans un laisser aller ?
Jean-Luc Souveton préfère le mot d'abandon, c'est-à-dire «abandonner le désir de mettre la main sur, le désir de me donner à moi-même ce que je voudrais recevoir, pour me rendre disponible à accueillir ce qui m’est donné gratuitement.»
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