Nous sommes aussi des roseaux pensants
A la lecture du précédent billet, un de mes amis m'a fait remarquer
que l'incarnation ne se résumait pas à opposer les idées au corps. Il a raison. Nous ne sommes pas qu'une tête, mais nous sommes aussi un « roseau pensant ». Quand même. Sa
remarque m'incite à préciser ma réflexion qui s'appuie sur ce que l'on appelle les trois centres.
Selon cette approche, nous serions à la fois un centre « pensée » (appelé aussi mental), lequel nous amène à réfléchir, un centre « tripe » (ou instinctif) qui nous permet
d'agir et un centre « coeur » (ou émotionnel) qui sollicite notre capacité à nous émouvoir. Chacun d'entre nous a pris l'habitude de privilégier l'un de ces centres au détriment
d'un autre.
Si l'on mobilise surtout notre centre pensée, il est bon d'en prendre conscience pour ne pas simplement réfléchir, mais aussi agir ou s'autoriser à être touché.
Pour donner un exemple plus concret encore, celui qui adore stimuler sa pensée aura intérêt à ne pas acheter d'iphone ou d'ipad qui lui offrent la possibilité de consulter en permanence des sites
« intéressants » et "stimulant intellectuellement", mais plutôt de profiter de ses temps libres dans les transports pour reprendre conscience de son corps.
PS : mon ami, Erik Sanson, prêtre assomptionniste, organise cet été une découverte de l'énneagramme à Lourdes, juste avant le pélerinage national du 15 août. Une
initiative qui contribue à faire connaître l'énneagramme chez les chrétiens. Pour le contacter, cliquez ici.
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